La dermopigmentation réparatrice : une technique esthétique utilisée à des fins paramédicales

Le maquillage permanent par dermopigmentation peut être sollicité à des fins purement esthétiques, mais également paramédicales et post-opératoires. Gros plan dans cet article sur les nombreuses possibilités qu’offre cette technique aux résultants éblouissants.

La dermopigmentation réparatrice en vue d’embellir ou de reconstruire l’aréole mammaire

Le tatouage paramédical s’avère une solution particulièrement efficace et naturelle pour les femmes ayant subi une mastectomie à la suite d’un cancer du sein, ou celles ayant choisi de recourir à une réduction ou augmentation mammaire.

Ces deux dernières interventions chirurgicales laissent trois types de cicatrices à hauteur de la poitrine :

• L’une sous les aisselles qu’il n’est pas nécessaire de camoufler ;
• Une cicatrice sous-mammaire en forme de « T » : celle-ci peut devenir hyperchromique ou hypochromique par rapport à la carnation de la peau. La dermopigmentation paramédicale permet dans ce cas de rééquilibrer les couleurs et donc de « fondre la cicatrice dans la masse » ;
• Des cicatrices trans- ou péri-aréolaires (situées à hauteur du mamelon) : ces cicatrices se présentent sous forme de lignes blanches à travers ou autour du mamelon que la dermographie corrective permet de corriger et de repigmenter (comme la tricopigmentation pour camoufler les cicatrices du cuir chevelu).

La technique de tatouage paramédical va permettre, par le biais d’injection de micropigments, de créer un effet d’optique illusoire d’ombres et de lumières, de relief, de volume au mamelon conçu sur votre épiderme.

Si un seul sein est affecté par des cicatrices sur l’aréole mammaire ou en cas d’absence d’une seule de celle-ci, la dermopigmentation permet de reproduire une seconde aréole mammaire à l’identique de la première, tant sur le plan de la forme que de la teinte. Dans le cas où les deux aréoles mammaires doivent être reconstruites, la patiente jouit de la liberté de choisir la couleur du pigment ainsi que le périmètre du cercle pigmenté entourant le mamelon.

Le tatouage paramédical pour camoufler des cicatrices, brûlures et maladies de la peau

La dermopigmentation réparatrice permet également de camoufler des tâches de dépigmentation de l’épiderme survenues des suites d’une surexposition au soleil, d’une prise de médicaments, d’une bactérie ou d’une maladie de la peau tel le vitiligo. Le vitiligo est par exemple une maladie évolutive qui peut être prise en charge par la dermographie paramédicale si et seulement si elle est arrivée à un stade de stabilisation.

Le maquillage permanent par dermographie peut également couvrir des brûlures accidentelles, mais la garantie de résultat est plus difficile à donner, c’est au cas par cas. Cela dépend de la carnation du patient, du caractère hypochromique ou hyperchromique de la brûlure, etc.

La dermographie à des fins paramédicales : une intervention suivie en plusieurs séances

La dermopigmentation réparatrice fait l’objet d’un suivi, d’un accompagnement et d’un soin particulier. À l’institut de beauté A Corps Parfait près de Namur, nous avons pleine conscience que la grande majorité des patients qui y recourent sont des personnes fragilisées, c’est pourquoi nous accordons une importance particulière à la bonne approche psychologique. Le tatouage paramédical se déroule en plusieurs sessions :

• Première consultation: elle permet au dermopigmentiste de déterminer la faisabilité de la dermographie sur le patient. Dans l’affirmative, cette session permet également au professionnel d’expliquer en quoi consiste l’intervention, quelles sont les garanties de résultat et les normes d’hygiène, et de soumettre la tarification au patient ;
• Deuxième séance: test préalable de couleurs. Les micropigments biorésorbables utilisés pour la dermopigmentation changent légèrement de couleur selon la personne. Le dermopigmentiste va donc effectuer un essai sur une minuscule partie de votre corps avec trois micropigments avoisinant la couleur désirée. Il va ainsi observer comment ceux-ci réagissent à l’absorption par le patient et déterminer lequel est le plus proche du résultat escompté. Notez que les micropigments utilisés pour une première intervention ne durent pas à vie. Le dermopigmentiste choisit volontairement des micropigments qui ne sont pas irréversibles dans un premier temps. Leur tenue se chiffre à minimum 3 ans voire plus, selon leur exposition aux rayons ultraviolets ;
• Troisième session: un mois après le test de couleurs, c’est l’heure du débriefing du test de couleurs et de l’intervention de dermopigmentation en tant que telle. Une quatrième session peut éventuellement avoir lieu, si des retouches s’avèrent nécessaires.

La dermopigmentation corrective vous intéresse ? Contactez-nous !

Le centre de soins dermato-esthétiques A Corps Parfait près de Namur répond à vos questions et demandes de devis gratuits en soins de dermopigmentation.