Prix de la tricopigmentation, ce que ça inclut et l'intérêt de faire appel à un centre esthétique spécialisé
La tricopigmentation est une méthode esthétique brevetée qui consiste à injecter des pigments dans le derme du cuir chevelu de manière à créer un effet de densité illusoire et apporter une solution notamment au problème de calvitie. Cet article braque les projecteurs sur les implications de son coût, les intérêts à confier ce soin à des professionnels certifiés et les risques encourus lorsqu’il est prodigué par des amateurs.
Prix d’une tricopigmentation : comment est-il défini ?
Le prix d’une tricopigmentation est objectivé sur la base d’une échelle scientifique universelle appelée échelle de Norwood. Celle-ci identifie et classifie, avec un parallèle financier, les zones du cuir chevelu depuis la classe I jusqu’à la classe VII. La méthode brevetée de tricopigmentation en Belgique est réalisable sur ces sept zones et dépend intégralement du nombre de zone(s) sur laquelle/lesquelles elle sera exécutée. La nature du cuir chevelu (« tête de bois » ou « tête d’éponge ») et du problème que rencontre le patient (calvitie, cicatrice à camoufler, complément de greffe, etc.) n’influence en rien la somme qu’il devra débourser.
Le budget alloué à une tricopigmentation englobe diverses prestations
La tricopigmentation n’est pas un one shot. C’est un travail méthodique échelonné dans le temps. Il comprend une première consultation durant laquelle le tricopigmentiste détermine avec le patient le nombre de zones à travailler et l’effet désiré (effet rasé ou densifié). S’ensuivent trois séances de tricopigmentation réalisées à fréquence mensuelle (en fonction du cycle de renouvellement cellulaire). La première séance apportera 30 % du résultat final, la deuxième 70 %, et la troisième séance sera synonyme d’un résultat optimal à 100 %. Si toutefois l’effet ne correspond pas à ce qui avait été préétabli entre le tricopigmentiste et son patient, ce dernier bénéficiera d’une quatrième séance non facturée, de manière à ce que chacun, prestataire et client, soient satisfaits.
Pour un résultat durable, les professionnels recommandent d’effectuer des retouches au moins une fois endéans les douze mois suivant la dernière séance de tricopigmentation. Au-delà de ce délai, le travail ne sera plus considéré comme retouche et sera donc réalisé moyennant 50 % du montant initial par zone entre 12 et 18 mois, et moyennant 100 % du montant initial par zone au-delà de 18 mois. Afin de garantir un résultat optimal tout au long de l’année, nous encourageons nos clients, une fois le traitement réalisé, à venir nous voir dans le courant des douze prochains mois.
Critères à observer et questions à se poser dans le choix d’un tricopigmentiste
La tricopigmentation n’est pas une méthode qui s’improvise. Si des tatoueurs ou autres pseudo-tricopigmentistes sans formation ni expérience affirment pouvoir assurer des services de qualité, méfiance ! Posez-vous les bonnes questions et observez des critères de sélection rigoureux, tels que :
- Le centre ou institut proposant ce service dispose-t-il d’une certification ou d’un brevet attestant de ses compétences et aptitudes à appliquer la technique originale ? ;
- Où, par qui et combien de temps le tricopigmentiste a-t-il été formé ? ;
- Dispose-t-il d’instruments et de matériel de travail spécifiques au cuir chevelu et à la tricopigmentation ? Les aiguilles sont par exemples très spéciales et se distinguent de celles utilisées pour le maquillage permanent par dermopigmentation. Le cycle de pénétration de l’aiguille est lui aussi tout à fait particulier et est assuré par une pièce à main protocolée ;
- Combien de patients le tricopigmentiste a-t-il déjà traités et quel est leur taux de satisfaction ? ;
- Quels pigments sont employés lors de la tricopigmentation ? Sont-ils biorésorbables ? ;
- Les précautions d’hygiène prises pendant les séances sont-elles aux normes sanitaires européennes ?
Risques encourus si la tricopigmentation est réalisée avec un manque de professionnalisme
Les dommages occasionnés par un tricopigmentiste incompétent peuvent être nombreux et parfois irréversibles :
- Un manque cruel de naturel : il est crucial de respecter une certaine ergonomie lors du travail de tricopigmentation, pour un effet plus vrai que nature. La zone du vertex et la ligne frontale doivent par exemple être équilibrées ;
- Des « points » dilatés : les pigments correctement déposés dans le derme forment des petits points noirs créant un effet soit rasé soit de densité. Si ceux-ci sont mal injectés (trop profondément ou pas assez, avec une mauvaise angulation, …), les points peuvent alors se dilatés jusqu’à former des tâches disgracieuses sur le cuir chevelu ;
- Une douleur occasionnée par du matériel non adapté : alors que la tricopigmentation réalisée dans les règles de l’art est indolore, un matériel inadéquat pour le cuir chevelu pourrait faire souffrir le patient ;
- Une confiance en soi en chute libre : dans l’hypothèse où la tricopigmentation serait mal réalisée, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses sur la confiance en soi du patient ;
- Un encadrement et un suivi de piètre qualité voire inexistants : la tricopigmentation se fait en plusieurs interventions durant lesquelles un rapport de confiance s’installe entre le tricopigmentiste et son patient. Ce dernier place son esthétique entre les mains d’un professionnel et attend donc de lui un encadrement personnalisé et un suivi rigoureux. Les individus amateurs qui s’improvisent tricopigmentistes brûlent souvent ces étapes pourtant fondamentales.
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